Les petits débuts de la cuisine anti-crise.
Ca commence souvent de manière anecdotique, les idées sont dans l’air, on s’y attelle ou pas, mais c’est là.
Pour nous, on peut dire que ça a commencé par une petite histoire, avec une petite fille, même, quand elle et sa maman ont reçu la visite de la pasteure. – Noël 2012.
A moins que ça n’aie commencé quand la pasteure a rencontré – rencontré, fréquenté quoi – le docteur. En tout cas c’est avec lui, qu’elle a couvé le projet quelques mois. – Début 2013.
Voire, peut-être, même encore avant, quand elle a organisé les rencontres des Eglise chrétiennes francophones de la Haye et région autour du thème : « Etre Eglise en temps de crise ». – Janvier 2012.
En tout cas ça a pris de l’ampleur à la journée de la Commission Mission des Eglise wallonnes aux Pays Bas, où elle travaillait à l’époque, bon, ok, où je travaillais – c’est moi le « elle » qui tape sur le clavier, là – journée donc qui a adopté le même thème. – Mai 2013.
C’est aussi d’autres rencontres avec des gens qui ont faim. Et avec des gens qui s’occupent de ceux qui ont faim. Les sans papiers d’origine africaine, plus particulièrement, leur animateur au refuge provisoire. Et cet artiste qui travaillait à temps partiel pour les sans abri. – Janvier 2013.
En tout cas, ça a pris une sacrée tournure à l’intérieur du groupe de la Journée Mondiale de la Prière. Que des femmes vous me direz, elles nourrissent le monde. – Mars 2013.
Sans compter le centre diaconal de la ville qui adopte le projet et lui donne son premier coup de pouce – mai 2013 – avant de lui donner son premier coup d’accélérateur – novembre 2013 – et enfin de déclencher son premier envol – mars 2015 – aprés un an de recherches de fonds.
Non en fait, ça a commencé sérieusement, quand plusieurs personnes ont pris l’histoire au sérieux. Car je dois bien dire que sans sa soeur et sans son ami docteur, elle, la pasteure donc, n’aurait pas trouver l’énergie de déplacer les montagnes. – De Noël 2012 à maintenant-
Sans compter le centre médical des docteurs associés qui démarrait un projet alimentaire aussi bien ciblé, avec les restaurants, – En 2012 – et qui enclenche direct avec l’idée d’échanger sur ses motivations profondes, religieuses ou non, entre apprentis cuistot anti crise. – Mai 2013 –
Et bien sür les collègues, les amis, les voisines, les paroissiens, et des inconnus devenus des partenaires : Feng-Feng, artiste sculpteur, accompagnateur au centre des SDF, pour l’atelier Imani ; Shani, aussi pour Imani, Gustave Nering Bögel, médecin généraliste, pour la gestion des diététiciennes ( c’est mon compagnon ) ; Walter Schrader, son collègue, pour l’élan, Paul Brommet, prêtre vieux-catholique, pour l’atelier expérimental ; Laurence Weber, infirmière éducatrice du diabète, pour les diaporamas pédagogiques ( c’est ma soeur ) ; Jacqueline Henrot, biologiste, pour le management ; Patricia Mabolia, assistante sociale, pour l’atelier DAF ; Piet Warmenhoven, pasteur hébraïste, pour l’atelier Zuidwest ; Ton Snepvangers, coordinateur de la Bakkerij ; et Louise Dencher, pour les samedis de formation, Henriette van Rijn, pour la rédaction, Fifi Asante, Rose Libbenga et Flavie Nganga, les premières diplomées, Mies van der Niet, pour les traductions.
Et les personnes qui ont provoqué notre participation aux conférences, rencontres, et manifestations d’Eglises ou de quartier. – Printemps 2014 –
Et les personnes qui prennent le relais pour faire passer le message – et les outils – et l’esprit du projet : partager ses savoirs – sans donner des leçons- et partager son enthousiasme – sans compter son temps. Parce que pour les gens, les vivants, on ne compte pas son argent.